Marie Christine


Avec son petit nez polisson
Bien au milieu de la figure
Elle semble vous dire non
Vous crier des injures

Avec ses grands yeux
Dont les paupières sont bleues
Elle vous fixe avec défi
Comme son pire ennemi

Avec sa voix aiguë
Qui ne se tait jamais
Elle est comme un fleuve en crue
Qui n’arrête pas de déborder

Elle vous apparaît à première vue
Comme une fille mal élevée
Mais ce n’est qu’apparence bien entendu
Et je vous jure vous vous trompez


Ph. GUERARD 1974

 

 
       

Retour accueil