Le téléphone
Cela fait maintenant plusieurs heures
Que je te regarde, là, devant moi
Que j'attends que pour mon bonheur
Tu sonnes pour me faire entendre sa voix
Encore une journée qui va passer
Sans que tu te décides à résonner
Sans que ta sonnerie stridente
Me sorte de mes pensées ardentes
A quoi peux-tu donc servir
Si tu n'es pas capable de nous apporter
Le réconfort, le bonheur, et quoi encore dire
La joie d'entendre l'être adoré
Maintenant je vais aller me coucher,
J'espère que tu ne vas pas me déranger
J'espère que tu vas me laisser dormir
Et de tous mes rêves m'assouvir
Et voilà que maintenant tu résonnes
Ton cri déchire le silence de la nuit
Je décroche, et j'entends une personne
Me dire "c'est une erreur"...tant pis !
Ph. GUERARD 01/1997
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